L'écriture
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L'écriture
Moi j'écris depuis toute petite. Enfant, des petites histoires. A l'adolescence, des poèmes, notamment sur le mal de vivre, l'amour, la société.
Vers 18/19 ans j'ai essayé le "roman".
A ce jour, j'en ai écrit 3. Le 3e étant d'avantage, une forme de témoignage...j'ai commençé à l'écrire quand j'ai retrouvé ma mère bio. Je ne l'ai pas terminé, puisque ma mère bio a disparu, puis est revenue...
Vers 18/19 ans j'ai essayé le "roman".
A ce jour, j'en ai écrit 3. Le 3e étant d'avantage, une forme de témoignage...j'ai commençé à l'écrire quand j'ai retrouvé ma mère bio. Je ne l'ai pas terminé, puisque ma mère bio a disparu, puis est revenue...
Re: L'écriture
Moi aussi, j'ai écrit, pour moi, environ 30 pages, sur ma vie depuis le départ jusqu'à mes retrouvailles à 24 ans !
Je l'ai montré autour de moi, et les gens me disait que c'était plutot bien écrit !!
Je l'ai montré autour de moi, et les gens me disait que c'était plutot bien écrit !!
lulu594- Hors catégorie !
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Localisation : LILLE
Date d'inscription : 19/03/2006
Re: L'écriture
Vous avez pense a publier un livre?
Espoir65- Hors catégorie !
- Nombre de messages : 2440
Localisation : Athenes, Grece
Date d'inscription : 20/03/2006
Re: L'écriture
Pas encore, je ne sais pas si cela intéresserait grand monde ?
A part, ma famille ?
Même pas sur............
A part, ma famille ?
Même pas sur............
Dernière édition par le Jeu 27 Avr - 1:05, édité 1 fois
lulu594- Hors catégorie !
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Nombre de messages : 1375
Age : 51
Localisation : LILLE
Date d'inscription : 19/03/2006
Re: L'écriture
Vous devriez essayer de publier toutes les 2 ! Vous ne saurez pas ce que ça vaut avant d'avoir essayer un ou plusieurs éditeurs... Et si vous saviez combien de daubes sont publiées chaque année, vous oseriez !
Elise
Elise
Elise- Hors catégorie !
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Nombre de messages : 1070
Age : 49
Date d'inscription : 23/04/2006
Re: L'écriture
J'ai fait lire mon manuscrit à ma bm, qui m'a encouragée à l'envoyer à un éditeur. Pour l'instant, je cherche des maisons d'édition susceptibles d'être intéressés par ce type de récit ....
Après, il faut refaire la mise en page, , changer les noms et tout, mais bon...ça , c'est du détail
Après, il faut refaire la mise en page, , changer les noms et tout, mais bon...ça , c'est du détail
Re: L'écriture
Génial !
Tu me diras quand il sera publié. Je le ferai acheter par la mienne de BM !
Elise
Tu me diras quand il sera publié. Je le ferai acheter par la mienne de BM !
Elise
Elise- Hors catégorie !
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Nombre de messages : 1070
Age : 49
Date d'inscription : 23/04/2006
Re: L'écriture
Superbe idée Cecile...
Fais nous savoir quoi!!!
J'irais vite l'acheter
Petit perdu
Fais nous savoir quoi!!!
J'irais vite l'acheter
Petit perdu
petitperdu- Loquace
- Nombre de messages : 88
Date d'inscription : 17/04/2006
Re: L'écriture
moi, aussi je veux bien l'acheter !!
lulu594- Hors catégorie !
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Nombre de messages : 1375
Age : 51
Localisation : LILLE
Date d'inscription : 19/03/2006
Re: L'écriture
moi aussi meme si je ne trouve pas le tempts de lire je le prendrai vonlontier
winnie1010- Hors catégorie !
- Nombre de messages : 1975
Age : 51
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: L'écriture
ben ca y est on sait comment nait un best seller....
tu penseras a nous qd t'iras voir ppda
tu penseras a nous qd t'iras voir ppda
bounty- Hors catégorie !
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Nombre de messages : 1138
Age : 55
Localisation : ancenis (44)
Date d'inscription : 30/03/2006
Re: L'écriture
Ben,
J'ai une copine qui aime bien écrire qui m'avait passé ce lien. Moi aussi j'aime écrire de temps en temps mais malheureusement, je suis tellement prise par les études, que mon histoire n'avance pas beaucoup
http://www.manuscrit.com/infos/charte.asp
Si jamais ça peut vous intéresser.
Et bonne écriture !
J'ai une copine qui aime bien écrire qui m'avait passé ce lien. Moi aussi j'aime écrire de temps en temps mais malheureusement, je suis tellement prise par les études, que mon histoire n'avance pas beaucoup
http://www.manuscrit.com/infos/charte.asp
Si jamais ça peut vous intéresser.
Et bonne écriture !
Loke- Débutant(e)
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Nombre de messages : 26
Age : 39
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 25/05/2006
Re: L'écriture
moi aussi j'aime beaucoup ecrire. ca libère etc'est un autre langage que la parole...si tu publies ton livre je serais très heureuse de le lire...
Avoir le vécu des autres peut peut etre aider...
Avoir le vécu des autres peut peut etre aider...
Raphy- Débutant(e)
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Nombre de messages : 21
Age : 37
Localisation : nord
Date d'inscription : 16/06/2006
Re: L'écriture
Actuellement, je fais qlq corrections, mise en page...etc Ensuite, je n'ai plus qu'à chercher des éditeurs...ce qui ne va pas être une mince affaire
Re: L'écriture
Je serais ravie d'acheter ton livre s'il est publié et puis tu pourrais même nous le dédicacer
Julienzo- Loquace
-
Nombre de messages : 82
Age : 47
Localisation : Cambrai
Date d'inscription : 29/06/2006
Re: L'écriture
Tu sais, déjà faut que je parvienne à aller jusqu'au bout et à l'envoyer...pour moi ce sera déjà un exploit
Etre publiée...j'y crois moyen...je pense que tant de personnes écrivent que ce serait un miracle
Re: L'écriture
J'ai pensé également à écrire mon histoire. MAis je ne suis vraiment pas bonne en expression écrite. Ce qui fait que les gens auront du mal à comprendre. Déjà ici, mes messages ne sont pas trés compréhensibles alors imaginais sur 200pages???
Sinon je trouve ça bien d'écrire, je trouve qu'il ya un pouvoir ds l'écriture qui nous permet de nous sentir mieux de nous confier...
Et moi personnellement dans ma vie cela ma permis de continuer.
Sinon je trouve ça bien d'écrire, je trouve qu'il ya un pouvoir ds l'écriture qui nous permet de nous sentir mieux de nous confier...
Et moi personnellement dans ma vie cela ma permis de continuer.
michaux- Loquace
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Nombre de messages : 68
Age : 38
Localisation : st ouen (93) mais normande de naissance!!!
Date d'inscription : 26/06/2006
Re: L'écriture
Je lis énormement mais j'écris aussi tous les jours depuis décembre 2005 dâte d'obtention de notre agrément.
C'est parti du fait que je me disais que peut-être mon enfant allait naître un jour dont je n'aurai plus tard aucun souvenir.
Bref l'idée c'est de savoir ce que je vivais le jour de sa naissance mais c'est aussi devenu une sorte de long monologue avec ma fille.
Je ne sais pas si je lui donnerai à lire plus tard, naïvement sans doute je me dis que si un jour elle doute de notre amour elle saura à quel point elle était désiérée elle et pas une autre, combien on l'aimait avant même de nous rencontrer.
Et me voici désormais avec un document de près de 140 pages :)
C'est parti du fait que je me disais que peut-être mon enfant allait naître un jour dont je n'aurai plus tard aucun souvenir.
Bref l'idée c'est de savoir ce que je vivais le jour de sa naissance mais c'est aussi devenu une sorte de long monologue avec ma fille.
Je ne sais pas si je lui donnerai à lire plus tard, naïvement sans doute je me dis que si un jour elle doute de notre amour elle saura à quel point elle était désiérée elle et pas une autre, combien on l'aimait avant même de nous rencontrer.
Et me voici désormais avec un document de près de 140 pages :)
La Croquette- Débutant(e)
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Nombre de messages : 11
Age : 54
Localisation : Paris
Date d'inscription : 16/02/2007
Re: L'écriture
J'écris également depuis que je suis adolescente
Principalement des poèmes, des textes courts et un roman commencé l'année passée ...
Mais le problème est que j'écris quand je n'ai pas le moral et comme je me sens bien dans ma peau depuis un an: la page reste désespérément blanche
Si vous voulez je peux vous montrer certains de mes écrits
(juste les premières lignes histoire de vous montrer le style )
1. "Trop vraie" pour "Un coeur tendre"...
Tout a commencé très simplement un soir de septembre, un soir de solitude marquée de près de trois mois de séparation conjugale.
Marie avait le vague à l'âme, une espèce de cafard indescrïptible mais pesant, lourd de sa moiteur et du vide qui rongeait son existence.
Comme chaque soir, comme à l'accoutumée, elle s'installa devant son PC, zappant les nouveaux messages de son forum préféré, survolant ses mails avec une indifférence qui démontrait qu'en fait elle ne savait guère que faire de sa soirée qui s'annonçait pareille à toutes les précédentes: morne, sombre et surtout empreinte d'un isolement insupportable.
Une amie, non pas une vraie amie, plutôt ce qu'elle appelait une "cyber-copine", lui avait conseillé de s'inscrire sur un site de rencontres, une sorte d'agence matrimoniale du vingt-et-unième siècle où les âmes désoeuvrées cherchent en vain à noyer leur spleen au travers d'échanges stériles.
Bon, se dit-elle, allons-y et lançons-nous: cela ne peut que me sortir de ma torpeur et puis de toute façon, je ne risque pas grand chose à m'inscrire: le cas échéant, je me retirerais sur la pointe des pieds en supprimant toute trace indélicate de mon passage furtif.
Et via un moteur de recherche, elle remarqua l'étendue incroyable de ce genre de sites: ils se succédaient tous là, à la suite, plus raccoleurs les uns que les autres.
Elle en choisit un totalement au hasard, enfin pas totalement au hasard: c'était belge et elle n'avait pas envie de s'éparpiller dans des conversations futiles et trop lointaines.
Rendez-vous – un nom qui sonnait bien en plus – une envie de passer le cap des discussions virtuelles ...
Avant d'ailleurs de passer au stade de l'inscrïption définitive, elle survola les rubriques, inspectait les profils avec une curiosité amusée, un détachement certain aussi.
Puis, puisque rien ne s'obtient en restant les bras croisés, elle respira un bon coup, une bonne bouffée d'oxygène entre deux autres de son sinistre poison.
L'amas indécent de mégots gisants dans le cendrier démontrait décidément son désoeuvrement inavoué.
_________________
Des poèmes aussi j'en ai fait des tonnes En voici quelques uns
Il est des mots...
Il est des mots que l'on finit par oublier
Des mots chantants comme attention, tendresse
Des mots qui s'effacent désormais sur le papier
Des mots doux sur la peau comme une caresse
Il est des gestes se perdant dans la mémoire
Des gestes qui s'égarent entre deux corps
Des gestes merveilleux glissant dans le soir
Des gestes hélas délaissés à leur triste sort
Il est aussi des regards puissants et profonds
Des regards brûlants comme une descente aux enfers
Des regards sur des corps qui se font et défont
Des regards complices jusqu'à s'envoyer en l'air
Il est tout ça, à portée simplement de ta main
Un bras sur une épaule, un bisou sur un sein
Des doigts glissant doucement le long de mes reins
Et ton corps qui s'abandonne tout entier au mien
Je me plais encore à rêver de ces choses interdites
De ces souvenirs que je veux enterrer ce jour
Il n'est pas trop tard: la tendresse n'est pas prescrite
Pour ceux qui éprouvent ne fut-ce qu'un peu d'amour
Difficile de partir...
Il est parfois difficile de partir
Partir parce que l'on est mal aimé
On voudrait pleurer, gémir,
Mais la vie doit continuer
Il est parfois pénible de s'enfuir
D'oublier, de ne plus penser
De fermer les yeux sur le passé
De les ouvrir sur l'avenir
Il est parfois douloureux de rire
Quand notre corps entier pleure
Quand déjà fèlé notre coeur
Pour quelques mots se déchire
Il serait parfois préférable de mourir
Toutes les espérances, tous les rêves
Les regards, les contemplations brèves
Oui, ça fait mal de se souvenir
Tristesse stérile
Il m'arrive souvent de me cacher sous des lainages informes, démesurément larges, histoire de rêver, oh utopie, à une grossesse imaginaire.
Je m'invente alors un ventre bien rond, un petit nid douillet, enfoui au plus profond de mon subconscient.
Et je déambule dans les rues tristes et mornes, le regard complètement hagard, sans penser à la veille ni au lendemain.
Je déambule tout simplement.
Et je les vois, toutes ces futures mères, insolentes par leurs rondeurs, indécentes de joie intérieure.
J'ai envie de les vomir, de les piétiner, de les envoyer rôtir dans les affres de l'enfer.
Et puis, tout doucement, je sens une gène intense gagner le fond de mes yeux et quelques larmes glisser le long de mes joues empourprées de désarroi.
Le ciel brumeux et lourd des aurores hivernales revêt la même mélancolie grisâtre qui sévit au sein de mes entrailles.
Personne ne semble vouloir me comprendre...
Personne si ce n'est moi-même et je sanglote naïvement sur mon infortune...
A quoi bon rêver à une conception chimérique, à un morceau de moi-même qui n'existera jamais que dans mes fantasmes désenchantés...
Des larmes d'acide me brûlent les yeux en une douleur incommensurable
Des sillons salins creusent mes joues de leur perfide ruissellement
Je suis là, abasourdie, anéantie , assassinée avec mes regrets déments
A guetter la fin de mon existence, à redouter les conséquences de l'inévitable
Oh Justice arbitraire, ta partialité n'a point d'âme ni encore moins de cœur
Ta lourde machinerie a écrasé de son fonctionnarisme ma raison de vivre
Ton acharnement inéquitable se glorifie de dossiers baignés de rancœur
Indifférente aux repentirs exprimés, tu continues inexorablement à poursuivre
La canicule étouffante envahit insidieusement l'atmosphère de mon bureau
Et pourtant j'ai terriblement froid jusqu'au bout de mes doigts blanchis
Je ne pense plus, je pleure tout simplement , je pleure et je réfléchis
A l'attente de la peine inéluctable que me réservera mon bourreau
Pas donc de machine arrière possible: la plainte se doit de continuer à courir
Pour des coups et blessures, toi horrible Justice tu es obligée de poursuivre
Derrière les barreaux de ma geôle de mes filles j'essaierai de me souvenir
Car la prison je risque et sans mes princesses, je sais que je ne pourrai y survivre
Ces idées sombres qui me rongent en l'instant le cerveau embrumé d'effroi
Sont sans doute excessives et ma paranoïa maladive se complait à les développer
Pas de retrait de plainte possible: la procédure ne peut être désormais stoppée
Et je reste là à pleurer sur mon clavier incrédule … J'ai froid, terriblement froid…
mon amour, ce soir j'ai mal comme tous les soirs
mal de t'avoir trahi comme toi, tu m'as trahie
mal parce que tu ne me disais plus bonsoir
mal parce que pour une autre tu pourrais être parti
mon coeur, ce soir j'ai mal comme tous les soirs
mal d'avoir trahi mon amour pour un autre amour
mal de t'avoir tant aimé dans mon désespoir
mal d'avoir mal, à en crier, à hurler au secours
mon amour, je voudrais te dire ce soir ma passion
mes envies de toi, de ton corps, de tes caresses
que l'amour tous les jours nous deux nous le fassions
avec une telle fougue, une ardeur au bord de l'ivresse
mon coeur, je ne puis plus désormais t'appeler mon coeur
j'ai trop brisé, cassé pour pouvoir encore le dire à nouveau
ce soir, toute seule devant mon clavier, face à l'horreur
de ce j'ai causé, j'ai pu, je crois recoller les morceaux
mon amour, j'aimerais qu'on fasse comme la première fois
qu'on se rencontre nous deux, toi, moi, mon corps, ton corps
qu'on vive comme deux adolescents étourdis de leur émois
ivres de ce qu'ils découvrent et amoureux jusqu'à la mort
mon coeur, ces mots me font autant de mal qu'à toi de les lire
c'est pas facile d'oublier, d'enterrer mais il le faut mon coeur
si je les écris c'est que c'est peut-être plus facile que de les dire
et qu'on me laisse une toute dernière fois t'écrire "mon coeur"
J'ai pleuré des larmes acides de souffrance
Des torrents de trahisons insoupçonnées
J'ai vomi tout l'amour que j'avais donné
Sur un chemin troublé d'incertitude, j'avance...
J'ai jeté aux ordures mon ancienne vie
Avec toutes ses joies et surtout ses peines
Je ne sais pas vraiment où la vie m'emmène
Tout ce que je sais oui, c'est que j'avance...
J'ai deux petites puces pleines d'innocence
Qui me regardent sans rien comprendre
Pour qui les jours n'ont pas été très tendres
Et pour elles, oui, encore et encore j'avance...
Pour qu'elles oublient disputes, cris et violence
Qu'elles ne voient plus désormais leur mère pleurer
Qu'elles ne regardent plus leur père d'un air apeuré
Pour qu'elles puissent enfin respirer: j'avance...
Pour qu'elles connaissent une autre enfance
Pour qu'elles ne s'endorment plus dans la peur
Qu'elles sachent enfin ce qu'est le bonheur
Je m'accroche, je serre les dents et j'avance ...
Je veux hurler et briser ce lourd silence
Derrière lequel je refoulais mes hantises
Que d'avoir trop bu il ait encore une crise
Pour le laisser avec son ivresse, j'avance...
Parce que ras le bol des liaisons à outrance
Des rendez-vous clandestins à peine cachés
Pour lesquels je ne pouvais même pas me fâcher
Pour lui et toutes ses maîtresses, j'avance...
La vie ne nous a pas accordé de cadeaux je pense
Mais toutes les trois nous allons enfin revivre
Oublier justement que vivre n'est pas survivre
On se tient par la main les puces et ... ON AVANCE ....
il est dans mon coeur
une tristesse incomprise
des soirées d'ardeurs
des matinées si grises
il est dans mon âme
une blessure béante
un coeur qui s'enflamme
une relation distante
il est dans mes veines
un amour tant désiré
j'ai trop de peine
pour pouvoir pleurer
il n'est plus rien
et oui je pleure
en espérant demain
un jour meilleur
il est toi et moi
encore au présent
sans foi ni loi
pour un amour absent
j'ai envie de hurler
mais je suis sans voix
ma vie a basculé
sans toi et moi...
Principalement des poèmes, des textes courts et un roman commencé l'année passée ...
Mais le problème est que j'écris quand je n'ai pas le moral et comme je me sens bien dans ma peau depuis un an: la page reste désespérément blanche
Si vous voulez je peux vous montrer certains de mes écrits
(juste les premières lignes histoire de vous montrer le style )
1. "Trop vraie" pour "Un coeur tendre"...
Tout a commencé très simplement un soir de septembre, un soir de solitude marquée de près de trois mois de séparation conjugale.
Marie avait le vague à l'âme, une espèce de cafard indescrïptible mais pesant, lourd de sa moiteur et du vide qui rongeait son existence.
Comme chaque soir, comme à l'accoutumée, elle s'installa devant son PC, zappant les nouveaux messages de son forum préféré, survolant ses mails avec une indifférence qui démontrait qu'en fait elle ne savait guère que faire de sa soirée qui s'annonçait pareille à toutes les précédentes: morne, sombre et surtout empreinte d'un isolement insupportable.
Une amie, non pas une vraie amie, plutôt ce qu'elle appelait une "cyber-copine", lui avait conseillé de s'inscrire sur un site de rencontres, une sorte d'agence matrimoniale du vingt-et-unième siècle où les âmes désoeuvrées cherchent en vain à noyer leur spleen au travers d'échanges stériles.
Bon, se dit-elle, allons-y et lançons-nous: cela ne peut que me sortir de ma torpeur et puis de toute façon, je ne risque pas grand chose à m'inscrire: le cas échéant, je me retirerais sur la pointe des pieds en supprimant toute trace indélicate de mon passage furtif.
Et via un moteur de recherche, elle remarqua l'étendue incroyable de ce genre de sites: ils se succédaient tous là, à la suite, plus raccoleurs les uns que les autres.
Elle en choisit un totalement au hasard, enfin pas totalement au hasard: c'était belge et elle n'avait pas envie de s'éparpiller dans des conversations futiles et trop lointaines.
Rendez-vous – un nom qui sonnait bien en plus – une envie de passer le cap des discussions virtuelles ...
Avant d'ailleurs de passer au stade de l'inscrïption définitive, elle survola les rubriques, inspectait les profils avec une curiosité amusée, un détachement certain aussi.
Puis, puisque rien ne s'obtient en restant les bras croisés, elle respira un bon coup, une bonne bouffée d'oxygène entre deux autres de son sinistre poison.
L'amas indécent de mégots gisants dans le cendrier démontrait décidément son désoeuvrement inavoué.
_________________
Des poèmes aussi j'en ai fait des tonnes En voici quelques uns
Il est des mots...
Il est des mots que l'on finit par oublier
Des mots chantants comme attention, tendresse
Des mots qui s'effacent désormais sur le papier
Des mots doux sur la peau comme une caresse
Il est des gestes se perdant dans la mémoire
Des gestes qui s'égarent entre deux corps
Des gestes merveilleux glissant dans le soir
Des gestes hélas délaissés à leur triste sort
Il est aussi des regards puissants et profonds
Des regards brûlants comme une descente aux enfers
Des regards sur des corps qui se font et défont
Des regards complices jusqu'à s'envoyer en l'air
Il est tout ça, à portée simplement de ta main
Un bras sur une épaule, un bisou sur un sein
Des doigts glissant doucement le long de mes reins
Et ton corps qui s'abandonne tout entier au mien
Je me plais encore à rêver de ces choses interdites
De ces souvenirs que je veux enterrer ce jour
Il n'est pas trop tard: la tendresse n'est pas prescrite
Pour ceux qui éprouvent ne fut-ce qu'un peu d'amour
Difficile de partir...
Il est parfois difficile de partir
Partir parce que l'on est mal aimé
On voudrait pleurer, gémir,
Mais la vie doit continuer
Il est parfois pénible de s'enfuir
D'oublier, de ne plus penser
De fermer les yeux sur le passé
De les ouvrir sur l'avenir
Il est parfois douloureux de rire
Quand notre corps entier pleure
Quand déjà fèlé notre coeur
Pour quelques mots se déchire
Il serait parfois préférable de mourir
Toutes les espérances, tous les rêves
Les regards, les contemplations brèves
Oui, ça fait mal de se souvenir
Tristesse stérile
Il m'arrive souvent de me cacher sous des lainages informes, démesurément larges, histoire de rêver, oh utopie, à une grossesse imaginaire.
Je m'invente alors un ventre bien rond, un petit nid douillet, enfoui au plus profond de mon subconscient.
Et je déambule dans les rues tristes et mornes, le regard complètement hagard, sans penser à la veille ni au lendemain.
Je déambule tout simplement.
Et je les vois, toutes ces futures mères, insolentes par leurs rondeurs, indécentes de joie intérieure.
J'ai envie de les vomir, de les piétiner, de les envoyer rôtir dans les affres de l'enfer.
Et puis, tout doucement, je sens une gène intense gagner le fond de mes yeux et quelques larmes glisser le long de mes joues empourprées de désarroi.
Le ciel brumeux et lourd des aurores hivernales revêt la même mélancolie grisâtre qui sévit au sein de mes entrailles.
Personne ne semble vouloir me comprendre...
Personne si ce n'est moi-même et je sanglote naïvement sur mon infortune...
A quoi bon rêver à une conception chimérique, à un morceau de moi-même qui n'existera jamais que dans mes fantasmes désenchantés...
Des larmes d'acide me brûlent les yeux en une douleur incommensurable
Des sillons salins creusent mes joues de leur perfide ruissellement
Je suis là, abasourdie, anéantie , assassinée avec mes regrets déments
A guetter la fin de mon existence, à redouter les conséquences de l'inévitable
Oh Justice arbitraire, ta partialité n'a point d'âme ni encore moins de cœur
Ta lourde machinerie a écrasé de son fonctionnarisme ma raison de vivre
Ton acharnement inéquitable se glorifie de dossiers baignés de rancœur
Indifférente aux repentirs exprimés, tu continues inexorablement à poursuivre
La canicule étouffante envahit insidieusement l'atmosphère de mon bureau
Et pourtant j'ai terriblement froid jusqu'au bout de mes doigts blanchis
Je ne pense plus, je pleure tout simplement , je pleure et je réfléchis
A l'attente de la peine inéluctable que me réservera mon bourreau
Pas donc de machine arrière possible: la plainte se doit de continuer à courir
Pour des coups et blessures, toi horrible Justice tu es obligée de poursuivre
Derrière les barreaux de ma geôle de mes filles j'essaierai de me souvenir
Car la prison je risque et sans mes princesses, je sais que je ne pourrai y survivre
Ces idées sombres qui me rongent en l'instant le cerveau embrumé d'effroi
Sont sans doute excessives et ma paranoïa maladive se complait à les développer
Pas de retrait de plainte possible: la procédure ne peut être désormais stoppée
Et je reste là à pleurer sur mon clavier incrédule … J'ai froid, terriblement froid…
mon amour, ce soir j'ai mal comme tous les soirs
mal de t'avoir trahi comme toi, tu m'as trahie
mal parce que tu ne me disais plus bonsoir
mal parce que pour une autre tu pourrais être parti
mon coeur, ce soir j'ai mal comme tous les soirs
mal d'avoir trahi mon amour pour un autre amour
mal de t'avoir tant aimé dans mon désespoir
mal d'avoir mal, à en crier, à hurler au secours
mon amour, je voudrais te dire ce soir ma passion
mes envies de toi, de ton corps, de tes caresses
que l'amour tous les jours nous deux nous le fassions
avec une telle fougue, une ardeur au bord de l'ivresse
mon coeur, je ne puis plus désormais t'appeler mon coeur
j'ai trop brisé, cassé pour pouvoir encore le dire à nouveau
ce soir, toute seule devant mon clavier, face à l'horreur
de ce j'ai causé, j'ai pu, je crois recoller les morceaux
mon amour, j'aimerais qu'on fasse comme la première fois
qu'on se rencontre nous deux, toi, moi, mon corps, ton corps
qu'on vive comme deux adolescents étourdis de leur émois
ivres de ce qu'ils découvrent et amoureux jusqu'à la mort
mon coeur, ces mots me font autant de mal qu'à toi de les lire
c'est pas facile d'oublier, d'enterrer mais il le faut mon coeur
si je les écris c'est que c'est peut-être plus facile que de les dire
et qu'on me laisse une toute dernière fois t'écrire "mon coeur"
J'ai pleuré des larmes acides de souffrance
Des torrents de trahisons insoupçonnées
J'ai vomi tout l'amour que j'avais donné
Sur un chemin troublé d'incertitude, j'avance...
J'ai jeté aux ordures mon ancienne vie
Avec toutes ses joies et surtout ses peines
Je ne sais pas vraiment où la vie m'emmène
Tout ce que je sais oui, c'est que j'avance...
J'ai deux petites puces pleines d'innocence
Qui me regardent sans rien comprendre
Pour qui les jours n'ont pas été très tendres
Et pour elles, oui, encore et encore j'avance...
Pour qu'elles oublient disputes, cris et violence
Qu'elles ne voient plus désormais leur mère pleurer
Qu'elles ne regardent plus leur père d'un air apeuré
Pour qu'elles puissent enfin respirer: j'avance...
Pour qu'elles connaissent une autre enfance
Pour qu'elles ne s'endorment plus dans la peur
Qu'elles sachent enfin ce qu'est le bonheur
Je m'accroche, je serre les dents et j'avance ...
Je veux hurler et briser ce lourd silence
Derrière lequel je refoulais mes hantises
Que d'avoir trop bu il ait encore une crise
Pour le laisser avec son ivresse, j'avance...
Parce que ras le bol des liaisons à outrance
Des rendez-vous clandestins à peine cachés
Pour lesquels je ne pouvais même pas me fâcher
Pour lui et toutes ses maîtresses, j'avance...
La vie ne nous a pas accordé de cadeaux je pense
Mais toutes les trois nous allons enfin revivre
Oublier justement que vivre n'est pas survivre
On se tient par la main les puces et ... ON AVANCE ....
il est dans mon coeur
une tristesse incomprise
des soirées d'ardeurs
des matinées si grises
il est dans mon âme
une blessure béante
un coeur qui s'enflamme
une relation distante
il est dans mes veines
un amour tant désiré
j'ai trop de peine
pour pouvoir pleurer
il n'est plus rien
et oui je pleure
en espérant demain
un jour meilleur
il est toi et moi
encore au présent
sans foi ni loi
pour un amour absent
j'ai envie de hurler
mais je suis sans voix
ma vie a basculé
sans toi et moi...
Re: L'écriture
wouahhhhhhh moi j'en suis bien incapable hihihi
Félicitation c'est très beau!
Félicitation c'est très beau!
Chris67- Hors catégorie !
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Date d'inscription : 23/03/2006
Re: L'écriture
Moi aussi j'écris depuis que j'ai 5 ans en faite
J'ai commencé par ecrire des poemes à l'ecole puis
a ecrire des petites histoires.
Aujourd"hui j'ai bien commencé à ecrire un roman qui relaterai bocou de ma vie mais aussi des choses que j'inventerai.
Cecile tu as gardé tout ce que tu ecrivai etant petite??
Moi j'ai retrouvé recemment un livre d'une cinquantaine de page que j'avais ecris etant plus jeune, enfin c'est plus un recueil avec de nombreuse petite histoire et poeme.
J'aime tellement ecrire cela me libere et me permet de m'evader.
La poesie est ce que je prefere car elle libere tous les sens,l'esprit mais plus encore c'est une drogue dont on ne peu se passer. Pour moi la poesie apaise l'esprit et plus encore elle va puiser au plus profond de chacun de nous.Elle retire tout ce que l'on a de plus sombre en nous pour le transformer en une chose eclatante et eteincelante de couleur.
J'ai commencé par ecrire des poemes à l'ecole puis
a ecrire des petites histoires.
Aujourd"hui j'ai bien commencé à ecrire un roman qui relaterai bocou de ma vie mais aussi des choses que j'inventerai.
Cecile tu as gardé tout ce que tu ecrivai etant petite??
Moi j'ai retrouvé recemment un livre d'une cinquantaine de page que j'avais ecris etant plus jeune, enfin c'est plus un recueil avec de nombreuse petite histoire et poeme.
J'aime tellement ecrire cela me libere et me permet de m'evader.
La poesie est ce que je prefere car elle libere tous les sens,l'esprit mais plus encore c'est une drogue dont on ne peu se passer. Pour moi la poesie apaise l'esprit et plus encore elle va puiser au plus profond de chacun de nous.Elle retire tout ce que l'on a de plus sombre en nous pour le transformer en une chose eclatante et eteincelante de couleur.
Samy- Hors catégorie !
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